Introduction
Pour savoir quels ont les 3 procédés e soudage le plus utilisés, je dirais que cela dépend du domaine dans lequel vous travaillez. Si vous êtres dans automobile, le thermique, la pétrochimie, le nucléaire, le spatial, le naval, le pharmaceutique, etc, vous utiliserez des procédés de soudage différents. Car chaque procédé de soudage a des caractéristiques spécifiques pour souder de l’acier au carbone.
Mais il est vrai qu’en y réfléchissant davantage voici les 3 procédés de soudage les plus couramment utilisés en préfabrication ou en montage :
- Le semi automatique en *fil massif (135)
- Le TIG numéroté (141) suivant la désignation normalisée
- L’électrode enrobée (111)
*Fil massif = fil plein
Le semi-automatique (135)
Dans les 3 procédés de soudage les plus couramment utilisés nous retrouverons principalement le procédé à l’arc électrique avec fil fusible, plus connu sous le nom de « semi-automatique » en fil plein (135). Il sera présent dans le naval, le ferroviaire, la chaudronnerie, la serrurerie.
Il existe des dérivés du procédé 135 :
- Le fil fourré de flux avec gaz (136)
- Le fil fourré à poudre métallique avec gaz (138)
- Le fil fourré auto-protecteur donc sans gaz (114)
Ils sont utilisés dans le naval mais aussi dans les tunneliers, les constructions de pont et dans le off short.
De manière générale ce procédé est très utilisé car il permet de souder en continu. il est alimenté par une bobine de fil et d’une bouteille de gaz de type (Ar+Co2). Un courant circule entre la pièce à souder et le fil fusible, une fois le fil en contact avec la pièce, le fil fond pour constituer la soudure.
Le procédé semi-automatique permet de souder des tôles épaisses en multi passe sur des préparations avec des chanfreins en « V », en « X » etc. De plus le dérivé du procédé 135, comme le 114 permet de souder à l’extérieur et de réduire le coût financier du fait qu’il n’a pas besoin de gaz. Les procédés 136 et 138 sont d’autres dérivés du 135 qui permet d’obtenir un *taux de dépôt nettement plus important, ce qui permet aussi de réduire les coups de main d’œuvre. *Taux de dépôt: La masse du métal déposé (en kg) en un temps donné.
Le TIG (141)
Dans la pétrochimie, le thermique, le spatial ou même le nucléaire là où nous trouverons beaucoup de tuyauterie, nous utiliserons le TIG « Tungstène Inerte Gaz » (141) car c’est un procédé qui permet d’obtenir une finesse d’exécution et un bon niveau de qualité et beaucoup moins de risque de manque de fusion par rapport au semi-automatique. Ce procédé manuel permet de souder des soudures à l’aide d’un produit d’apport (une baguette), et d’une électrode de tungstène. Le courant circule entre l’électrode et la pièce créant un bain en fusion, le métal d’apport est plongé dans ce bain pour créer un cordon de soudure. Un gaz du type argon (Ar) où azote (N) est aussi utilisé afin de protéger le bain en fusion de toute oxydation.
Le procédé TIG permet de souder des tôles fine comme épaisse en multi passes sur des préparations avec des chanfreins en « V », en « X » etc.
L’électrode enrobée (111)
L’électrode enrobée fait partie des 3 procédés de soudage les plus couramment utilises. vous le retrouverez dans le thermique, la pétrochimie, le nucléaire, le spatial, le naval, le ferroviaire, la chaudronnerie, la serrurerie. Il présente un côté très pratique de mise en œuvre et donne un très bon niveau de qualité et de contrôle, il peut être utilisé aussi bien sur des moyennes épaisseurs que sur de fortes épaisseurs en multi passes sur des préparations avec des chanfreins en « V », en « X », etc. Ce procédé peut être utilisé avec divers électrodes enrobées de type:
- Rutile (R)
- Basique (B)
- Cellulosique (C),
- Etc.
Les électrodes type rutile n’ont pas besoin d’un générateur délivrant une tension à vide très élevée, c’est pour cela qu’elles peuvent être utilisées par toute personne souhaitant bricoler chez soi. En revanche, les autres électrodes nécessitent des générateurs de soudage pouvant fournir une tension minimale pour être utilisés.
